4 Avril 2014
Dépoussiéré, le management moderne s'est définitivement débarrassé des vieux principes d'un management rigide (voire psycho-rigide !) issu de principes militaires qui n'ont plus aucun sens dans la sphère économique actuelle où l'entreprise, même "grande" a besoin de prendre de la distance par rapport au champ de bataille afin de garder une bonne vision globale de la guerre économique mondialisée dans laquelle elle s'engage...
Voici les 7 principes de ce qu'on appelle l’agilité en management :
1- Enchanter le client, c’est-à-dire aller au-delà de sa seule satisfaction.
2- Réaliser le meilleur et tendre toujours vers cet objectif.
3- Travailler par itération, se confronter au terrain rapidement et régulièrement.
4- Laisser les personnes s’auto-organiser. Le dirigeant balise le terrain et donne les règles du jeu. Rien de plus.
5- Mettre en place le principe de subsidiarité. Ce sont les plus compétents qui agissent ; le rôle du manager est de se mettre au service des salariés.
6- Se situer dans une démarche d’amélioration continue. Rien n’est figé ; tout évolue.
7- Quand on prône l’auto-organisation, il faut un minimum de communication et de confrontation entre les personnes pour savoir ce que fait et où en est chacun.
Ces 7 principes managériaux complémentaires caractérisent ce qu’on appelle désormais l’agilité :
Initialement développées dans le cadre de petites structures, et notamment les start-up informatiques, les méthodes agiles ont fait leurs preuves en "milieu mouvant" et sont désormais adoptées par les grands du CAC 40, d'abord pour les grands projets informatiques à forts enjeux. Comme ’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, pour la mise en œuvre de projets informatiques de haute criticité. Et cela gagne de nouveaux secteurs.
Mais l’agilité est bien plus qu’une méthode.
L'état d’esprit agile met l’utilisateur final, et non le process, au centre du projet. Sa satisfaction réelle est l'objectif central, même si celle-ci est mouvante.
L'entreprise, traditionnellement guidée par une logique de contrôle de gestion (besoin, coût, délai), doit être capable aujourd'hui de bousculer ses repères pour mettre en œuvre d’une méthode qui peut paraître déstabilisante, et qui implique un profond changement dans la manière de travailler les uns avec les autres.
Le manager agile doit se poser en « facilitateur », chargé d’accompagner ses équipes et de les protéger des perturbations extérieures.
La constitution d'équipes aux profils complémentaires est un point clé qui permettra de susciter engagement, responsabilité et autonompie progressive. L'attention particulière au point 7 des principes de l'agilité, c'est la "potion magique" des équipes efficaces !
L'accompagnement par un coach sachant allier la puissance des outils de profilage d'équipes (diagnostic + prise de conscience) et un coaching dynamique qui entraine la performance collective est un atout essentiel. L'équipe prend rapidement son niveau de maturité et sa capacité à s'auto-adapter aux situations complexes et mouvantes...
Des idées à suivre !